Est-il plus avantageux pour un chef d’entreprise, fiscalement parlant, de préférer le dividende au salaire? Rien n’est moins sûr.
C’est ce que constate Daniel Germain du journal Les Affaires en discutant avec des spécialistes, dont Pascal Leclerc, associé en fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton.
À une certaine époque, en fonction des résultats financiers de la société, la règle générale (« règle du pouce ») indiquait que le dividende était le choix tout indiqué. Aujourd’hui, les règles fiscales sont complexes. Le dividende est certes plus simple, administrativement parlant, mais il existe plusieurs types de dividendes et les entreprises doivent désormais remplir de nouvelles obligations fiscales et se plier aux taxes sur la masse salariale.
Selon Pascal Leclerc, auparavant, c’était plus simple : « On pouvait dire au propriétaire d’entreprise dont les profits dépassaient 500 000 $, sans mener des calculs aussi complexes qu’aujourd’hui, de se verser un salaire. Celui dont la société faisait moins de profits, on lui conseillait le dividende. Maintenant, pour ce dernier, c’est moins évident. La décision nécessite plus de calculs. »
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