Louis Roy, président de Catallaxy, a commenté dans les médias le manque d’encadrement entourant les plateformes d’échange de cryptomonnaies.
Dans ce dossier fort médiatisé au début de février 2019, l’associé de Raymond Chabot Grant Thornton a exprimé dans plusieurs médias que « cet événement marque à quel point on a besoin de gouvernance, de réglementation et de contrôle interne dans ce secteur d’activité. Actuellement, ce n’est pas du tout surveillé ».
En entrevue à l’émission L’heure du monde diffusée sur les ondes de Radio-Canada, M. Roy a indiqué qu’il y a présentement un flou dans la loi en ce qui a trait aux plateformes d’échange de monnaies virtuelles.
« Si les réglementations imposées aux institutions financières avaient été appliquées, les investisseurs ne seraient pas dans cette situation. Les actifs auraient été détenus par un gardien de valeurs, c’est-à-dire une tierce partie chargée de garder les actifs des clients de la plateforme d’échange. »
Depuis 2014, les autorités canadiennes et européennes, notamment le G20, travaillent au développement de nouvelles réglementations internationales sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. Louis Roy insiste sur le fait qu’il est primordial d’uniformiser la réglementation, tant en matière de lois que des définitions attribuées aux cryptomonnaies.
« Dans la loi, la cryptomonnaie est considérée comme une monnaie. Par contre, d’un point de vue fiscal, elle est considérée comme un bien, donc il y a encore beaucoup d’incohérences entre les lois et on doit s’assurer que le public est protégé. »
Invité d’Anne-Marie Dussault à l’émission 24/60 diffusée sur les ondes de RDI, M. Roy a tenu à rappeler l’importance d’informer les investisseurs sur le manque actuel de contrôle interne et sur les risques d’investir dans la cryptomonnaie.
« Chez Catallaxy, nous faisons justement la promotion d’instaurer de la gouvernance et de l’audit dans l’univers de la cryptomonnaie. »
Il souligne tous les avantages liés à la technologie de la blockchain, dont l’usage premier est présentement la monnaie virtuelle.
À l’émission Phare Ouest diffusée à la radio de Radio-Canada dans la région de Vancouver, M. Roy souligne : « Je pense qu’il faut qu’il y ait un wake up call dans ce secteur d’activité. Si on veut que le secteur évolue, il faudra le soumettre à une réglementation qui protège les investisseurs et les épargnants. On a déjà une réglementation, mais il faut qu’elle soit ajustée ».
Vous pouvez églament lire les propos de Louis Roy sur Conseiller.ca et dans Le Devoir du 6 février ainsi que dans Le Devoir du 9 février.
Consultez Catallaxy pour en savoir plus sur les services offerts.