Partager
Présentes partout au Québec, les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sont responsables de la grande majorité des emplois du secteur privé.
Le 27 juin est désigné par l’Assemblée générale des Nations Unies comme la Journée des micro, petites et moyennes entreprises (MPME). Actives dans tous les secteurs d’activité, les MPME contribuent à près d’un tiers de la valeur des biens exportés du Québec.
Au Québec, les MPME se répartissent de la façon suivante :
- les microentreprises (de 1 à 4 employés) représentent 56,3 % des MPME;
- les petites entreprises (de 5 à 49 employés), 39,2 %;
- les moyennes entreprises (de 50 à 249 employés), 3,9 %.
Selon l’ONU, elles représentent 90 % des entreprises à l’échelle mondiale et sont responsables de 50 % du produit national brut.
Un récent rapport de Grant Thornton démontre la force des PME.
Investir dans la croissance à l’international
Dans un contexte de volatilité économique et politique, les PME sont particulièrement bien placées, en raison de leur taille et de leur structure allégée, pour profiter des occasions favorables et pour croître à l’étranger. Les dernières données du rapport de Grant Thornton démontrent que la moitié (50 %) des PME canadiennes prévoient accroître leurs activités sur les marchés internationaux au cours des 12 prochains mois. Ces données sont en ligne avec la tendance mondiale, qui elle, se situe à 52%.
Cette volonté d’expansion internationale démontre les ambitions du marché.
En ce qui concerne les affaires internationales, ces entreprises se retrouvent dans une position privilégiée. En effet, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une reprise du commerce international en 2024 et en 2025. Les PME ont donc certainement de grandes attentes quant à leurs perspectives de croissance à l’étranger.
Cet appétit pour la croissance internationale démontre que, malgré l’incertitude géopolitique et économique, les entreprises de taille moyenne continuent de considérer le commerce international comme un moteur clé de la croissance future. Qu’il s’agisse d’acquérir de nouveaux clients ou de réduire les coûts, augmenter l’efficacité, et même d’accéder à différents bassins de talents et de travailleurs qualifiés dans le monde entier, les chefs d’entreprise savent que trouver de nouveaux marchés les aide non seulement à se développer, mais aussi à diversifier les risques du côté de l’offre et de la demande.
Investir dans l’innovation
Les PME canadiennes savent qu’elles doivent innover pour garder une longueur d’avance sur la compétition. L’investissement continu dans la technologie, la recherche et le développement est essentiel pour maintenir un avantage concurrentiel, en particulier dans de nouveaux marchés. Voici les quatre facteurs dominants, observés chez les PME (au cours de la prochaine année):
- 34% disent souhaiter augmenter leur bassin de clients (vs 35% à l’échelle mondiale);
- 29% d’entre elles désirent améliorer leur rentabilité et réduire leurs coûts (vs 24% à l’échelle mondiale);
- 29% veulent augmenter la qualité (vs 37% à l’échelle mondiale, aussi la plus grande tendance observée);
- 28% espèrent à la fois plus de visibilité ainsi qu’une meilleure réputation de leur marque (vs 33% à l’échelle mondiale).
Les entreprises utilisent aussi leurs investissements dans la technologie pour retenir et attirer des talents qualifiés.
Continuons à propulser nos entreprises d’ici
Notons par ailleurs que 87% des PME canadiennes se disent prêtes à faire face à des circonstances futures imprévues, comparativement à 92% à l’échelle mondiale. Cela démontre bien la force et la résilience des PME.
Raymond Chabot Grant Thornton est fière d’accompagner nos dirigeants et gestionnaires d’entreprises depuis plus de 75 ans. Nous soutenons cette journée mondiale afin de sensibiliser le public à l’énorme contribution de ces entreprises.