De nombreux entrepreneurs approchant de la retraite aimeraient voir leurs enfants reprendre les rênes de l’entreprise familiale. Mais voilà, céder l’entreprise à ses enfants peut s’avérer plus compliqué que de la vendre à des étrangers.
En entrevue dans L’Étoile du Lac, Éric Dufour, associé et vice-président, conseil en management, rappelle pourquoi : « La situation a été corrigée au provincial, mais pas au fédéral. Il n’y a pas l’exonération fiscale qui peut atteindre 900 000 $ applicable lors d’une vente à des membres de la famille. Ça rend donc ce type de transaction plus difficile. Il faut être prêt à faire des sacrifices monétaires, car la valeur de l’entreprise, c’est les fonds de pension des propriétaires. C’est un frein et il est temps que le gouvernement change cette fiscalité des années 1980 qui n’est plus à jour. »
M. Dufour tient à rappeler aussi que la clé d’un transfert d’entreprise réussi réside dans sa planification : « Il faut réaliser un plan sur quatre ans. Il y a une cohabitation qui se met en place [entre les générations]. Il y a donc une période d’adaptation, d’où l’importance d’être bien accompagné. »
L’enjeu du transfert d’entreprise intergénérationnel préoccupe toujours notre firme. Au Québec, certaines contraintes subsistent encore à cet égard et, au fédéral, le problème demeure entier. Nous vous invitons à consulter nos recommandations, incluant la recommandation 7 contenue dans la soumission pré-budgétaire présentée au gouvernement du Québec par la firme lors du dépôt du dernier budget du Québec.
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