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Avis d'experts

Plan d’action pour naviguer dans la houle inflationniste

Quels sont les risques et les perspectives pour une entreprise dans un marché volatile? Quelles mesures prendre pour rester rentable et croître?

Les pressions inflationnistes du contexte post-pandémique ont donné lieu à d’énormes défis économiques, plaçant les entreprises de divers secteurs dans une situation délicate et créant des niveaux d’incertitude sans précédent.

Sondage : mesures prises ou prévues pour lutter contre l’inflation
Plan d’action contre l’inflation

La flambée des prix, conjuguée à une multitude de défis en découlant, a fortement ébranlé l’économie. L’inflation annuelle a atteint son plus haut niveau depuis 39 ans en 2022 avant de s’atténuer légèrement en juillet. Bien qu’on ne sache pas si l’indice des prix à la consommation (IPC) augmentera ou diminuera au cours des mois à venir, l’inflation généralisée ne semble pas près de disparaître. En fait, la Banque du Canada ne prévoit pas que son objectif de ramener l’inflation à sa cible de 2 % sera atteint avant la fin de 2024.

La Banque centrale a augmenté les taux d’intérêt afin d’endiguer la flambée des prix et il en découle de nombreux enjeux qui ne sont pas faciles à résoudre. Les pénuries de main-d’œuvre, les fluctuations de la demande et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par les événements géopolitiques, notamment le conflit entre la Russie et l’Ukraine et les tensions entre la Chine et Taïwan, chamboulent même les plans les mieux conçus.

Compte tenu du niveau de volatilité, les entreprises doivent être proactives dans la gestion des impacts. Toutefois, les données de l’International Business Report (IBR) de Grant Thornton publié en 2022 suggèrent que les entreprises canadiennes ont été plus lentes à réagir que leurs concurrentes hors frontières.

Selon le rapport, qui donne un aperçu global des défis auxquels les sociétés du marché des moyennes entreprises est confronté, seul un quart environ des entreprises canadiennes a pris des mesures pour lutter contre l’inflation. Si l’on examine de plus près les douze mesures énoncées dans l’enquête, les entreprises canadiennes obtiennent une note plus faible que la moyenne mondiale dans chaque catégorie, sauf une.

À propos du rapport

L’International Business Report (IBR) de Grant Thornton est la principale étude mondiale sur le marché des moyennes entreprises. Lancé en 1992, l’IBR propose un aperçu des perceptions et attentes de quelque 10 000 entreprises de 28 régions du monde. Réalisé deux fois l’an, il repose sur des entretiens avec des chefs de direction, des directeurs généraux, des présidents du conseil et d’autres cadres supérieurs issus de tous les secteurs d’activité. L’enquête 2022 menée en mai et en juin prend en compte les réponses de plus de 250 chefs d’entreprise canadiens.

Sondage : mesures prises ou prévues pour lutter contre l’inflation

Parmi les mesures suivantes, lesquelles avez-vous prises ou envisagez-vous de prendre pour faire face à la hausse des coûts et aux inquiétudes entourant l’inflation?

1. Nous avons pris des mesures pour améliorer l’efficacité interne, diminuer les coûts ou réduire les pertes.

CANADA : 33 %
MONDIAL : 37 %

2. Nous avons modifié notre stratégie de tarification afin qu’elle soit davantage adaptée à l’augmentation des coûts.

CANADA : 28 %
MONDIAL : 31 %

3. Nous avons pris des mesures pour limiter les hausses de coûts externes.

CANADA : 26 %
MONDIAL : 31 %

4. Nous avons élaboré des plans pour atténuer les risques d’inflation.

CANADA : 26 %
MONDIAL : 28 %

5. Nous avons pris des mesures pour réduire les niveaux d’endettement ou les intérêts.

CANADA : 26 %
MONDIAL : 26 %

6. Nous avons mis l’accent sur la différenciation des produits ou des services.

CANADA : 24 %
MONDIAL : 29 %

7. Nous avons collaboré avec les concurrents, les organismes du secteur ou le gouvernement pour aider à réduire les coûts.

CANADA : 23 %
MONDIAL : 24 %

8. Nous avons amélioré notre compréhension du coût réel pour répondre aux besoins des clients.

CANADA : 22 %
MONDIAL : 31 %

9. Nous avons eu davantage recours aux mesures incitatives à long terme pour le personnel, comme les actions et les participations aux bénéfices, afin de mieux contrôler les coûts.

CANADA : 22 %
MONDIAL : 25 %

10. Nous avons réduit notre dépendance aux produits, services ou clients moins rentables.

CANADA : 19 %
MONDIAL : 23 %

11. Nous avons modifié la qualité ou la diversité des produits ou des services afin de réduire les coûts.

CANADA : 17 %
MONDIAL : 25 %

12. Nous avons sous-traité davantage d’activités pour réduire les coûts.

CANADA : 15 %
MONDIAL : 22 %

13. Aucune de ces réponses

CANADA : 3 %
MONDIAL : 4 %

Ces résultats sont peut-être liés au fait que notre économie fondée sur les ressources a largement bénéficié de la flambée des prix des produits de base qui a résulté de la pandémie, ce qui a pu donner à de nombreuses entreprises un faux sentiment de confiance lorsque l’inflation s’est installée. Quelles que soient les raisons, les entreprises canadiennes qui gardent leur calme et poursuivent leurs activités – sans prendre de mesures décisives – pourraient être désavantagées à l’échelle mondiale alors que d’autres économies s’efforcent de surmonter les défis que pose l’inflation.

Si les entreprises canadiennes réagissent lentement, il ne semble pas que ce soit en raison de l’absence de répercussions. En effet, le rapport souligne que les entreprises canadiennes ressentent la pression de l’augmentation des coûts. Selon l’étude de l’IBR, lorsqu’on a demandé aux répondants quelles étaient les contraintes spécifiques à l’expansion et à la croissance, ceux-ci ont identifié les coûts de la main-d’œuvre et de l’énergie comme étant les principaux problèmes. Et ces coûts, tout comme d’autres, ont considérablement augmenté.

Selon les résultats de l’enquête, les coûts des entreprises canadiennes liés aux matières premières, à l’énergie, aux services publics et au transport ont augmenté de 18 % sur une période d’un an. L’augmentation des coûts liés au matériel, des salaires et des paiements d’intérêts suit de près, ce qui suggère que de nombreuses entreprises font face à des hausses de coûts à de multiples niveaux.

Alors que les entreprises canadiennes doivent redoubler d’efforts pour rester compétitives et préserver leur santé financière, il est parfois difficile de déterminer de quelle façon y parvenir dans un environnement économique aussi complexe. La dernière période d’inflation remonte aux années 1980 et, même si nous pouvons établir certains parallèles entre cette époque et celle d’aujourd’hui, nous constatons également des différences importantes.

Plus particulièrement, nous ne sommes pas confrontés à la stagflation, qui se caractérise par un taux de chômage élevé. Le fait que de nombreux facteurs contradictoires soient en jeu vient compliquer davantage la situation. La surchauffe du marché du travail, la hausse des taux d’intérêt, l’effondrement du marché immobilier et la flambée des prix donnent lieu conjointement à une situation complexe.

Il faut également tenir compte du fait que l’inflation peut avoir des significations différentes pour les diverses industries, et qu’alors que certains secteurs connaissent des difficultés en cette période de turbulences économiques, d’autres sont en plein essor. Étonnamment, certains secteurs d’activité peuvent également subir des incidences variées.

Prenons, par exemple, l’industrie mondiale de l’hôtellerie. Après avoir été durement touchées par la pandémie en raison, notamment, des restrictions liées aux voyages, les chaînes hôtelières assistent à une reprise de leurs activités grâce à l’explosion de la demande. Les tarifs des chambres bondissent, mais le secteur, comme d’autres qui dépendent de la main-d’œuvre, est confronté à un resserrement du marché de l’emploi. Les hôtels voient leurs revenus croître alors que leur structure de coûts, qui repose sur des bâtiments déjà construits, reste essentiellement fixe.

Pour comprendre comment l’inflation peut influencer l’endroit où les Canadiens dépensent leur argent, il suffit de se référer à l’indice des prix à la consommation (IPC).

L’IPC donne une image étonnante de l’ampleur de la hausse du coût de nombreux articles essentiels pour les ménages. Lorsqu’on examine les augmentations annuelles, le coût de l’énergie, du transport et de la nourriture retiennent immédiatement l’attention. Le prix du gaz, en particulier, a grimpé en flèche de plus de 50 % à un certain moment au cours de l’année, avant de se replier.

Bien que les prix du pétrole et du gaz aient chuté récemment, il n’en est pas de même pour les prix d’autres produits essentiels, notamment ceux des produits alimentaires. Malgré la baisse des prix des céréales, il faudra probablement des mois pour remarquer une différence sur les étagères des magasins d’alimentation. En résumé, plus on consacre de sommes aux articles essentiels, moins il reste de fonds disponibles pour les articles discrétionnaires, de sorte que la hausse des prix, conjuguée à l’augmentation des coûts d’emprunt, pourrait entraîner une diminution des revenus des entreprises qui fournissent des biens et services non essentiels.

En dépit de sa réputation de croquemitaine de l’économie, l’inflation n’est pas toujours synonyme de mauvaises nouvelles. En fait, une période d’inflation peut générer des occasions importantes, comme cela a été le cas après le choc initial de la pandémie.

Plan d’action contre l’inflation

Compte tenu de tous ces éléments, quelles mesures devez-vous prendre pour faire face à l’inflation? Il n’est pas facile de déterminer s’il faut réduire l’offre, investir ou prendre un autre type de mesure.

Bien qu’une économie inflationniste comporte beaucoup d’incertitudes, une chose est certaine : il n’existe pas d’approche unique pour faire face à la situation. En réalité, le fait que les stratégies varient fortement est un heureux signe que les entreprises prennent des décisions éclairées en fonction de leur situation spécifique et de leurs objectifs particuliers.

Alors que certains dirigeants peuvent décider de se mettre en retrait en raison de l’incertitude, d’autres peuvent ultimement décider d’adopter une approche plus dynamique. Dans cette optique, nous avons relevé une série de mesures que les entreprises devraient envisager.

Que vous cherchiez à atténuer les pressions inflationnistes ou à explorer des options en vue d’accélérer votre croissance, il existe de nombreuses façons d’atteindre vos objectifs. Non seulement ces mesures peuvent vous aider à surmonter une période d’inflation, mais elles peuvent également permettre à votre entreprise de tirer parti des occasions à saisir et de renforcer sa résilience pour gérer les changements futurs.

Cerner et atténuer les risques d’inflation pour votre entreprise

Vu la complexité d’une économie inflationniste, la compréhension de ses impacts peut représenter la moitié de la bataille. Toute entreprise devrait commencer par comprendre les forces en jeu et les mesures recommandées pour y faire face.

La modélisation et l’analyse financières, l’analyse des données et la planification fiscale, plus particulièrement, peuvent vous aider à mieux comprendre votre entreprise et à découvrir des occasions qui ne sont pas toujours manifestes. Cette première étape peut s’avérer payante en fournissant à votre entreprise les informations dont elle a besoin pour limiter l’augmentation de ses coûts.

Prendre des mesures pour limiter la hausse de coûts externes

Lorsqu’il s’agit de gérer les augmentations de coûts externes, une approche proactive est la meilleure façon de protéger vos résultats. On peut atténuer les effets de l’inflation de diverses manières, notamment en fixant les prix, en effectuant des achats en gros, en négociant les modalités avec les fournisseurs ou en changeant de fournisseurs. Ces simples actions peuvent contribuer à minimiser la hausse des coûts.

Pour les entreprises qui disposent de liquidités, le temps est peut-être venu d’envisager d’effectuer des achats maintenant s’il est prévu qu’un coût particulier continuera d’augmenter.

Mieux comprendre votre vulnérabilité aux pressions inflationnistes croissantes

Alors que les pressions inflationnistes continuent à faire la vie dure aux entreprises, il est essentiel de connaître les zones de vulnérabilité. Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, des services-conseils comme la modélisation et l’analyse financière, la restructuration et l’analytique des données peuvent vous permettre d’obtenir de précieuses informations.

Par exemple, une prévision des flux de trésorerie peut révéler des problèmes de liquidité potentiels et nécessiter la prise d’un certain nombre de mesures immédiates qui vous aideront à anticiper une crise. Il peut s’agir de discuter de manière proactive des options avec vos partenaires financiers, d’accélérer les encaissements ou de produire des déclarations de TPS/TVH en temps opportun afin d’avoir accès à des liquidités plus rapidement. En bénéficiant d’une solide analyse des points de pression possibles, on peut mieux orienter la prise de décisions stratégiques à court terme et limiter l’exposition au risque.

Savoir ce qu’il en coûte vraiment pour servir vos clients

Vous connaissez peut-être votre entreprise, mais connaissez-vous vos clients? Plus concrètement, savez-vous lesquels augmentent vos marges de profit et lesquels nécessitent plus d’attention de votre part?

La segmentation de la clientèle est un outil sous-employé qui est pourtant d’une grande utilité. Ce degré de précision vous donne accès à un portrait complet de la situation qui favorise la prise de décisions éclairées et stratégiques.

Le calcul des coûts et bénéfices propres à chaque client peut vous aider à mieux gérer votre clientèle afin de prioriser les activités rentables et de vous attaquer à celles qui sont déficitaires.

Revoir votre stratégie tarifaire pour mieux tenir compte de la hausse des coûts

Quand vient le temps de compenser l’augmentation des coûts, la révision de votre stratégie tarifaire reste votre meilleure option. Si une majorité d’entreprises revoyaient auparavant leur barème une fois par an, il pourrait maintenant s’avérer judicieux de le faire une fois par mois.

Étant donné la montée fulgurante du taux d’inflation, c’est la seule sphère où de nombreuses entreprises ont mis en branle des mesures. En effet, une majorité d’entre elles augmentent déjà leurs prix afin d’atteindre leur seuil de rentabilité.

Cette stratégie ne vise pas seulement à s’adapter à l’augmentation des coûts de matériaux et fournisseurs, mais aussi à verser un salaire décent aux employés. En période de pénurie de main-d’œuvre, les entreprises ont besoin d’attirer les meilleurs talents pour poursuivre leurs activités et ce facteur fait partie des hausses de fonctionnement.

Les organisations ont intérêt à bien connaître le coût réel de leur service ou produit offert et à le faire valoir. Il leur faut cependant tenir compte de leur pouvoir d’influence sur la tarification dans leur marché. Il s’agit d’un équilibre délicat. Tenez-en compte lors de l’ajustement de vos prix.

Sous-traiter pour réduire les coûts et pallier la pénurie de main-d’œuvre

L’objectif de la sous-traitance est avant tout de réduire les coûts, mais en contexte inflationniste, elle peut également donner accès à des compétences que la pénurie de main-d’œuvre rend plus rares. Pour ce faire, il vous faut regarder au-delà des frontières et vous ouvrir au travail à distance. Certes, cette formule soulève des questions fiscales et territoriales, mais représente une option viable pour tirer parti d’un nouveau bassin de main-d’œuvre.

Les outils automatisés sont également à envisager. Les solutions de comptabilité infonuagiques, par exemple, peuvent effectuer de nombreuses tâches administratives et comptables qui échoient normalement aux contrôleurs de gestion ou aux responsables des comptes fournisseurs. Non seulement elles contribuent à alléger des processus chronophages, mais elles génèrent des données et analyses bonifiées qui facilitent la prise de décisions en temps réel.

Les problèmes de dotation en personnel viennent s’ajouter à une économie postpandémique déjà complexe à un moment où le taux de roulement élevé met en péril la productivité et la culture du travail. Pour atténuer ces risques en ces temps difficiles, envisagez des façons de sous-traiter davantage afin de maintenir votre compétitivité.

Passer à l’action pour améliorer votre structure financière

Une entreprise de taille moyenne qui s’était rendue compte de la frilosité des institutions financières en période de volatilité, il y a quelques décennies, s’est constitué une importante réserve de liquidités pour avoir la liberté financière dont elle avait besoin, indépendamment de la conjoncture économique. Aujourd’hui, cette même entreprise ne craint ni la hausse des taux d’intérêt ni de voir sa situation scrutée à la loupe par les prêteurs quand elle cherche à acquérir de l’équipement.

Ceci démontre qu’il est bon d’épargner pour les mauvais jours, mais surtout qu’une saine structure financière en période inflationniste donne une plus grande latitude aux entreprises et leur offre davantage de possibilités. Non seulement une situation financière avantageuse vous aide à avoir prise sur les coûts croissants des capitaux, mais elle vous fournit le fonds de roulement dont vous avez besoin pour agir à d’autres égards.

Aussi, il est bon d’être proactif, surtout en période d’inflation. Établir des prévisions de trésorerie ou effectuer un test de résistance pour examiner tous les scénarios possibles peut vous donner une vision claire de la situation et vous permettre d’aller au-devant des difficultés. Un endettement excessif, par exemple, devrait être une priorité immédiate, surtout si vous envisagez de franchir une étape importante comme prendre de l’expansion.

Il vous faut également tenir compte du moment où d’importantes dépenses d’investissement seront engagées. Dans un marché inflationniste, il peut être sage de les repousser à plus tard jusqu’à ce que la situation se stabilise sur le plan des coûts. Cette décision doit toutefois être mise en balance avec les gains d’efficience et d’autres facteurs connexes.

Prendre des mesures pour améliorer l’efficience et les coûts internes ou pour réduire les pertes

Les entreprises ont beau faire tout ce qu’il faut pour gérer les pressions inflationnistes, elles auront du mal à progresser si leurs propres affaires ne sont pas en ordre. Accroître l’efficience interne peut vous donner un coup de pouce en vous permettant d’en faire plus avec moins. L’intégration de technologies de pointe, entre autres, peut stimuler considérablement la productivité en abaissant le coût de revient et en optimisant l’utilisation des ressources humaines. Cette situation peut, en retour, alléger le fardeau sur vos équipes et améliorer la culture d’entreprise.

L’IBR révèle une tendance favorable en ce sens, puisque 53 % des répondants canadiens prévoient d’augmenter leurs investissements technologiques au cours de la prochaine année. Cependant, l’intégration de la technologie pourrait ne pas générer à elle seule les gains d’efficience escomptés.

Ces nouveaux investissements doivent être jumelés à des stratégies destinées à améliorer vos processus internes. Une fois ceux-ci optimisés, la technologie pourra venir se greffer à votre stratégie pour vous permettre d’aller plus loin. La bonne nouvelle, c’est que les mesures que vous prenez pour gagner en efficience peuvent aussi entraîner une réduction des pertes, ce qui aura un impact positif sur la rentabilité de l’organisation, mais aussi sur l’environnement.

Céder un actif et abandonner les activités peu performantes de l’entreprise

Si vous avez besoin de liquidités, il peut être avisé de vous départir d’un actif superflu. En abandonnant des activités peu performantes, vous pourrez vous concentrer sur d’autres plus rentables. Certes, une économie inflationniste peut être un bon moment pour faire preuve d’audace, mais ce processus peut s’avérer complexe. De la planification initiale à la mise en œuvre définitive, les étapes à franchir sont nombreuses pour assurer une issue fructueuse. Et il en va de même quand on vend son entreprise.

Tout commence par une bonne planification : vous devez établir vos objectifs, connaître la valeur de votre entreprise et rendre votre offre sur le marché aussi attrayante que possible. Le fait d’être bien conseillé à toutes les étapes du processus vous permettra d’avoir l’esprit tranquille et de manifester votre confiance en l’avenir de votre entreprise – ce qui contribuera à la réussite de votre projet.

Prochaine étape : envisager l’avenir

Alors, quel est le plan d’action à partir de maintenant? Jusqu’à ce que l’inflation retrouve les niveaux d’avant la pandémie, tous les regards seront rivés sur la situation mondiale, notamment sur les tensions géopolitiques, l’évolution de la pandémie, les problèmes d’approvisionnement et les contraintes de main-d’œuvre.

La politique monétaire va continuer à jouer son rôle pour réduire les pressions inflationnistes. Mais en attendant, les chefs d’entreprise devront gérer activement les répercussions sur leur situation particulière, considérer les moyens d’action à leur disposition et faire preuve de sens stratégique dans les démarches qu’ils entreprennent.

Cela dit, les mesures décisives à court terme devraient toujours être soupesées en regard de vos objectifs à long terme. Avant de passer à l’action dans l’immédiat, songez à procéder à un bilan de santé global tenant compte des objectifs de vie de votre entreprise.

Il est clair qu’il faut accélérer les progrès vers une meilleure gestion des pressions inflationnistes. Mais il subsiste des questions quant à la meilleure marche à suivre. Nos experts sont là pour vous aider. Forts de notre gamme étendue de services et de notre vaste expérience d’accompagnement auprès des clients en période d’incertitude, nous savons à quel point les pressions inflationnistes ont eu des répercussions profondes sur les entreprises.

Agir pour braver la tempête inflationniste et même prospérer pendant cette période n’est pas facile, mais nous pouvons vous aider à trouver la meilleure voie à suivre. Quels que soient vos objectifs, nous sommes là pour vous accompagner à chaque pas.

Cet article est adapté du document de Grant Thornton Canada.

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