L’apport du secteur agroalimentaire sera significatif dans la relance économique du Québec. L’heure est à l’innovation et aux investissements pour nos entreprises agricoles.
Le secteur agroalimentaire a connu son lot d’enjeux découlant de la crise sanitaire, touchant à la fois les producteurs, les fournisseurs d’intrants primaires ou les entreprises en transformation. Le manque de travailleurs étrangers, la perturbation des chaînes d’approvisionnement (restaurants, hôtels, écoles) et la baisse des exportations ont occasionné une baisse globale de la profitabilité : pertes de récolte, surplus de production non rémunérée, pertes de ventes et, en bout de ligne, diminution du revenu agricole net.
D’un autre côté, on observe également une effervescence au niveau de l’achat local avec des initiatives telles que le Panier bleu et par l’évolution des habitudes de consommation, sans oublier la montée des activités d’agrotourisme dans plusieurs régions de la province (ex. : microbrasseries).
Seulement 33 % des aliments consommés par les Québécois viennent de la province
La situation actuelle ouvre la porte à de nouvelles occasions afin d’augmenter les parts de marché des entreprises d’ici. En adéquation avec l’engouement pour la consommation locale généré par le contexte actuel, 157 M$ ont été alloués par le gouvernement du Québec pour accroître l’autonomie alimentaire sur le territoire, et ce, par l’accélération du virage technologique, l’acquisition d’équipement, les investissements agricoles et la promotion de l’achat local.
Bien entendu, des investissements sont nécessaires pour le développement des entreprises de l’industrie agroalimentaire. Toutefois, ils représentent souvent des montants très importants. Pensons par exemple aux besoins en robotisation ou en automatisation afin de pallier le manque de main-d’œuvre. Le niveau d’endettement peut augmenter le risque de l’entreprise et être une source de stress, en particulier pour le producteur qui peut également se trouver dans un contexte de transfert ou de relève d’entreprise. Il devient parfois difficile d’accorder autant d’importance à la gestion financière considérant l’énergie investie en gestion technique.
Des investissements réfléchis pour une bonne santé financière
Pour être en bonne santé financière, votre entreprise doit faire le point sur sa situation et sur les conséquences de ses projets de développement avant d’investir afin de pouvoir apporter des ajustements payants en amont. Les principaux aspects à évaluer sont :
- La raison d’être du projet;
- L’adéquation avec les résultats attendus;
- Le classement des priorités avec les autres projets;
- Le coût réel;
- Les impacts fiscaux sur la rentabilité et l’endettement;
- Les formes d’aide financière disponible.
Face au nouveau contexte et en tirant profit du soutien gouvernemental, bon nombre d’entreprises du secteur ont intérêt à saisir l’occasion pour se moderniser, mais de façon réfléchie en matière d’investissement. Ainsi, elles s’assurent de profiter de tous leurs avantages fiscaux et d’optimiser leurs revenus en cohérence avec leurs besoins et en réponse à leurs enjeux selon l’étape du cycle de vie de l’entreprise, son modèle d’affaires et sa vision.
De plus, au-delà des mesures annoncées par le gouvernement, d’autres crédits en R&D sont disponibles dans certaines circonstances d’achat ou de fabrication de machinerie spécialisée.
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