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Articles carrière

Pleins feux sur une directrice adjointe en redressement d’entreprise

Peu importe son secteur d’activité, une entreprise n’est jamais à l’abri des difficultés financières. C’est dans un tel contexte qu’Elise Lachance, directrice adjointe au Groupe redressement et insolvabilité d’entreprise chez Raymond Chabot Grant Thornton, entre en scène pour aider les organisations à naviguer dans ces eaux agitées.

Quel est votre parcours?

J’ai fait un baccalauréat en administration des affaires, profil comptabilité, puis j’ai poursuivi mes études et j’ai obtenu un diplôme d’études supérieures spécialisées en comptabilité. Je suis présentement candidate à l’exercice de la profession de CPA. Je travaille en redressement et insolvabilité d’entreprise chez Raymond Chabot Grant Thornton depuis 2020. J’y ai fait mon stage et je ne suis pas repartie depuis!

Comment pourrait-on résumer votre spécialisation?

Quand une entreprise connaît des difficultés financières, elle vient nous consulter. Notre premier objectif est de lui permettre de redevenir rentable. Ça peut se faire de différentes manières, selon la situation particulière de l’entreprise, de son niveau d’endettement et de la disponibilité des liquidités. Si, après analyse ou à la suite des mesures mises en place, le redressement de l’entreprise n’est pas possible sans l’utilisation de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, on devra alors recourir aux dispositions prévues à la LFI permettant la restructuration, telles que la proposition concordataire aux créanciers ou la faillite.

Pouvez-vous nous parler d’un mandat type?

On va d’abord évaluer la capacité de l’entreprise à remplir ses obligations financières à court terme et on va établir un diagnostic financier pour déterminer quelle est la source des problèmes. Les circonstances entourant chaque entreprise sont uniques et plusieurs mesures de redressement sont possibles, notamment la recherche de nouveaux financements, ou la restructuration opérationnelle ou financière de l’entreprise.

On élabore ensuite un plan d’action avec l’entreprise et on assure un suivi des mesures implantées pour s’assurer que ces dernières donnent le résultat escompté. On s’occupe également des communications avec les créanciers.

Dans le cas où ça ne fonctionne pas, on peut émettre un avis d’intention, le temps de déposer une proposition aux créanciers.

On accompagne bien sûr l’entreprise à toutes les étapes, peu importe la solution choisie. On travaille en collaboration avec des avocats, des banquiers, des comptables, des évaluateurs et des fiscalistes.

Qu’aimez-vous le plus de votre travail?

Ce que j’aime beaucoup, c’est qu’on est vraiment impliqué dans la relation avec les clients dès le début. J’aime aussi le fait qu’on travaille en complémentarité avec l’équipe. Tout le monde a une place essentielle et un rôle à jouer.

Une autre des choses que j’apprécie, c’est que le travail n’est pas routinier. Même si la prémisse est la même d’un dossier à l’autre, chaque cas est différent. On apprend toujours de nouvelles choses sur notre travail ou sur une nouvelle industrie qui a des règles spécifiques, par exemple.

En venant en aide à des entreprises qui ont des problèmes, on développe un savoir et une expérience qui nous permettent de repérer ces problèmes plus rapidement et, parfois, d’intervenir en amont.

Quelles compétences faut-il développer pour exercer cette profession?

Mes collègues nous comparent souvent à des pompiers, car notre objectif est d’éteindre des feux. Il faut donc savoir garder son calme! Il faut aussi avoir de bonnes aptitudes en communication puisqu’on est en contact étroit avec plusieurs intervenants. On doit faire preuve d’empathie et en même temps être le plus objectif possible.

Ça prend aussi une grande capacité d’adaptation, vu la diversité des entreprises. Il faut être très curieux, car il ne faut jamais prendre l’information qui nous est fournie pour acquis. On cherche toujours à corroborer l’information, à s’assurer qu’elle nous a été transmise en totalité et que rien ne nous a été caché, volontairement ou non. C’est de cette façon qu’on est capable de prendre les meilleures décisions pour l’entreprise.

Pourquoi avoir choisi Raymond Chabot Grant Thornton?

C’est une des plus belles firmes pour exercer ce métier! Raymond Chabot Grant Thornton, c’est un réseau d’associés à travers tout le Québec qui partagent leurs connaissances. On est bien entourés et notre équipe est tissée serrée. On travaille sur des choses sérieuses, mais on le fait dans le plaisir. C’est d’ailleurs une des valeurs de l’équipe, et pour moi, c’est important.

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