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Pleins feux sur le conseiller en trésorerie

La gestion de la trésorerie est cruciale pour les entrepreneurs. Un expert les oriente vers la meilleure solution pour maintenir des liquidités et optimiser la rentabilité.

Jean-Michel Parizeau, vice-président de pratique au sein de la firme, fait partie de la plus grande équipe spécialisée en trésorerie au Canada et nous explique son apport auprès des organisations.

Comment décririez-vous votre travail?

On aide les clients à améliorer leurs procédures en trésorerie, donc ça touche les prévisions d’encaisse et les paiements. On doit offrir de la visibilité et de la prévisibilité sur les entrées et les sorties d’argent. C’est très différent d’une industrie à l’autre.

On assiste aussi les clients en gestion de la prévention des fraudes, des risques financiers, des taux de change et des taux d’intérêt, ainsi qu’en conciliation bancaire.

Notre équipe travaille avec des solutions technologiques de pointe pour les grandes entreprises et les PME, et on a négocié des partenariats pour des solutions adaptées. On peut ainsi accompagner nos clients pour l’implantation d’une solution qui leur procure davantage de contrôle sur leurs finances et leur fournit un levier supplémentaire dans leurs relations avec les fournisseurs et les institutions bancaires.

À quoi ressemble une journée type?

On interagit avec une variété de clients : banques, assureurs, grandes sociétés et PME. Dans une même journée, on peut répondre à des questions très diversifiées. Généralement, on mène six ou sept dossiers en parallèle avec des clients, alors les journées passent vite.

Parfois, à l’occasion de mandats plus importants, certaines équipes se consacrent à un client en particulier pendant une période de temps, ce qui est aussi très agréable.

Comment a évolué l’intérêt pour vos services au fil du temps?

Notre travail a toujours été d’optimiser la gestion de la trésorerie, mais maintenant la technologie est de plus en plus utilisée pour réduire le nombre de tâches manuelles et rendre les procédés plus efficaces. Le travail des professionnels des finances est devenu de plus en plus intéressant au fil du temps.

Dans un contexte de plein emploi, les entreprises recherchent l’efficacité et les nouvelles options qu’offrent les technologies. Pourquoi se brancher à quatre plateformes bancaires et télécharger des informations manuellement quand une solution technologique permet d’obtenir ces informations en temps réel, où que l’on soit dans le monde? Notre expertise est donc recherchée pour les aider dans leur évolution.

Quelle formation est requise pour exercer votre profession?

Habituellement, ça prend un baccalauréat ou une maîtrise en finances. Les connaissances technologiques sont aussi importantes, car on adapte des solutions à la réalité et aux spécificités de chaque client. Les besoins sont très différents d’une industrie à l’autre et d’une organisation à l’autre.

Quelles qualités personnelles sont davantage sollicitées dans votre quotidien?

Je valorise l’attitude, c’est-à-dire le désir de travailler en équipe et d’offrir de la qualité à nos clients, ainsi que l’envie de développer son expertise. Il y a une panoplie de créneaux possibles et, ici, on aime prévoir un parcours de développement pour chaque membre de l’équipe.

Quels sont les plus grands défis que vous devez relever?

La multiplicité des clients est importante et les tâches peuvent ainsi s’accumuler, donc il faut parfois savoir dire non et, surtout, apprendre à demander de l’aide au bon moment.

Aussi, la trésorerie étant vitale pour une entreprise, nos clients s’attendent à ce que nous soyons focalisés sur leur problématique, donc il faut être capable de vivre avec une certaine pression, tout en y trouvant son plaisir.

Qu’aimez-vous le plus de votre travail?

La diversité des mandats et l’équipe. Je me nourris beaucoup de la relation avec mes collègues. J’ai vingt-cinq ans d’expérience en trésorerie et je n’ai pas la solution à tout; je ne suis pas un spécialiste dans tous les secteurs. On a besoin de travailler en équipe pour trouver ce qu’il y a de mieux. J’aime cet aspect. Quand on trouve les solutions optimales qui répondent aux besoins du client, c’est notre plus grande satisfaction.

Quels seraient vos conseils à une personne qui voudrait faire ce travail?

C’est un secteur qui offre beaucoup de possibilités d’apprentissage, donc je pense qu’il faut avoir un esprit ouvert et être motivé. Il faut cultiver sa patience et son humilité, car il y a encore beaucoup à apprendre après l’université. Il faut aussi être soucieux d’offrir de la qualité à ses clients, constamment.

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